Après s’être garé au parking aérien municipal (gratuit) situé rive gauche à l’entrée de la ville, suivre à pied le panneau sortie (sur la gauche) pour rejoindre la piste cyclable qui longe la route.
Suivre la piste cyclable sur environ 250 mètres en profitant de la vue sur les étangs et la faune sauvage (flamands, mouettes, aigrettes, …) ainsi que sur les Cévennes en arrière plan ; jusqu’à rejoindre l’entrée du parc du Levant.
Avec ses 3,5 hectares agréablement arborés, propices à la détente, le parc offre un parcours santé, un petit lac, une surprenant cascade ainsi qu’un coin snack, un boulodrome et des volières, des jeux, des poneys et un carrousel pour les enfants… (Attention, les vélos et les chiens ne sont pas admis.)
Après avoir sillonné les sentiers riches en essences méditerranéennes, rejoindre la Redoute Ballestras qui trône au milieu de l'Étang du Levant en empruntant le charmant pont bordé d'étranges lampadaires tordus.
Avec ses allures de petit fortin, la redoute Ballestras est une ancienne tour de guet construite en 1743 afin de protéger le commerce maritime et les pêcheurs des attaques de pirates.
Elle abrite aujourd’hui le musée Albert Dubout, célèbre dessinateur caricaturiste hors-norme et amoureux de Palavas, dont les personnages (ses chats, sa "grosse bonne-femme et son petit meussieur", ses foules, ses scènes de vie quotidienne) ainsi que ses affiches illustrant les films de Marcel Pagnol font le bonheur des visiteurs petits et grands nostalgiques des années 50 -70"…
De la redoute suivre le canal - lieu d’activité des pêcheurs - pour rejoindre le centre ville en passant devant les arènes.
En face du poste de police municipal, prendre la rue Saint-Roch, une agréable rue piétonne bordée de nombreux commerces qui entraîne le promeneur vers le cœur ancien du village et ses ruelles qui s’entrecroisent entre le quai Paul Cunq et l’église saint Pierre.
Ne pas hésiter à parcourir ces ruelles pour y admirer un ensemble architectural hétéroclite qui retrace l’histoire de Palavas, depuis les simples maisons de pêcheurs (maisons simples avec l’entrée décalée sur un côté s’ouvrant sur un escalier raide, le rez-de-chaussée servant à l’entreposage du matériel de pêche) aux immeubles des années 70 en passant par les résidences de villégiature des riches Montpelliérains de l'époque.
Rejoindre l’église Saint Pierre, dédiée aux pêcheurs, édifiée en 1896 pour remplacer l’ancienne église de planches. De style néo-roman, très sobre, elle ne possède qu'une unique nef avec une simple tribune dans le fond. L'église héberge les cendres de Sainte-Florence, martyre chrétienne du début du IVe siècle, dont les visiteurs peuvent découvrir la reproduction en cire polychrome du gisant de la sainte.
Depuis l’église, emprunter la rue saint Pierre en direction du Phare de la Méditerranée, une des grandes curiosités de la ville de Palavas.
En effet l’histoire de ce phare est des plus originales car c’est à cet emplacement que se trouvait à l’origine la redoute Ballestras. Lorsque celle-ci perdit son utilité de tour de guet, elle fut transformée en château d’eau avec l’ajout d’un réservoir à son sommet. Les besoins en eau augmentant, Palavas se dota d’un grand château d’eau en béton qui fut construit par-dessus la redoute.
A la fin du 20ème siècle, devenu inutile et considéré comme inesthétique et encombrant, ce château d’eau est voué à la destruction. C’était sans compter sur la vision et la volonté de la municipalité qui va imaginer un grand projet de transformation de cette grande tour de béton disgracieuse en un magnifique restaurant panoramique tournant.
Lors des travaux, la Tour Ballestras est exhumée de son cercueil de béton et est transférée à l'identique sur un petit ilot en plein milieu du Parc du Levant.
Aujourd’hui le Phare de la Méditerranée est le bâtiment emblématique de Palavas les Flots. Culminant à 64 mètres de haut, il offre depuis le restaurant, ou depuis le bar situé à l’étage en dessous un impressionnant panorama à 360° sur la Méditerranée, le Pic Saint-Loup et les Cévennes, en passant par les plages et les étangs…
Le phare abrite également l’Office du Tourisme.
Accolé au phare se trouve le jardin Saint-Pierre : un très agréable petit havre de fraicheur, avec son kiosque qui domine un bassin peuplé de poissons, son pont japonais et ses essences méditerranéennes. L’occasion d’une pause fraicheur dans un cadre paisible.
Depuis le phare reprendre la rue saint-Pierre et poursuivre jusqu’à la plage puis rejoindre sur la droite le quai Paul Cunq.
Suivre le quai sur la gauche pour rejoindre l’entrée du canal, en admirant au passage les barques catalanes amarrées au quai, notamment la "Saint Pierre" datant de 1909 et classée au titre des monuments historiques.
Véritable patrimoine maritime méditerranéen, la barque catalane, avec ses couleurs riches et sa voile latine triangulaire, était le bateau de pêche traditionnel en méditerranée occidentale et servait essentiellement à la pêche aux poissons bleus (maquereaux, sardines et anchois).
Au bout du quai se dresse la statue monumentale de 4 mètres de haut "L’espoir", de la sculptrice Nella Buscot. Depuis le socle de la statue on peut admirer la statue "Le pêcheur" situé de l’autre côté du canal ainsi que le golf du lion jusqu’au Grau du Roi et la Pointe de l’Espiguette.